L’origine (et sa signification) du nom établie, ce fut en 1814 que survenait l’événement qui, quelques années plus tard, amenait l’implantation de ce nom au Canada français ; cet événement est corroboré par le document qui est textuellement reproduit ici: Annexe 1

Extrait des registres des actes de naissance de la commune de valentigney, canton d’audincourt, departement du doubs
acte de naissance de Louis Auguste Frédéric Parrot

L’an mil huit cent quatorze (1814), le quatre du mois de juin, à dix heures du matin, par devant nous Jacques Peugeot, maire, faisant les fonctions d’officier de l’état civil de la commune de Valentigney, département du Haut-Rhin, est comparu Auguste Frédéric Parrot, âgé de trente-sept (37) ans, ministre du culte protestant au dit Valentigney, lequel nous a déclaré que Clémence Catherine Morel, âgée de vingt-huit (28) ans, son épouse légitime, accoucha hier, trois de juin, à cinq heures du soir, d’un enfant du sexe masculin, qui nous a été présenté et auquel il a donné les prénoms de Louis Auguste Frédéric. La dite déclaration faite en présence de Jean George Renaud, âgé de cinquante ans, cultivateur domicilié à Valentigney, et de Jean George Juillard, âgé de cinquante-deux ans, instituteur domicilié en la même commune, lesquels ont signé avec nous, ainsi que le déclarant, le présent acte, après que lecture leur en a été faite.

Signé au registre: A.F. Parrot, Jean George Renaud,
J.G. Juillard, A. Peugeot, maire.

Pour copie conforme délivrée à la mairie de Valentigney, le six avril mil huit cent quarante trois (1843).
Le maire Juillard
Il faut noter que ce certificat de naissance fut délivré le 6 avril 1843 qui est l’année même de l’émigration de l’Ancêtre. C’est au cours du même mois qu’il obtenait son passeport.

Le certificat dénote que l’Ancêtre était le fils de Auguste Frédéric Parrot, pasteur du culte protestant à Valentigney. Ce dernier avait pour père Jacques Frédéric, aussi pasteur, mais à Abbévillers, petit village de l’ancien comté de Montbéliard. L’histoire a décelé que, dans la famille de l’Ancêtre, l’ainé avait pratiquement toujours été ministre du culte; cela avait commencé du temps des princes de Montbéliard, probablement dès la Réforme, au début du XVIe siècle. Louis Auguste Frédéric, naissant en 1814 quand ses père et mère s’étaient mariés en 1808, ne pouvait être le premier-né. Julie, sa soeur ainée, et Charles, le frère qui émigrera avant lui, l’avaient précédé. A la page 27 est établi l’ordre de naissance des dix enfants du pasteur et de sa femme, Clémence Morel.