Annexe 2

Extrait des registres des baptemes de la paroisse de Valentigney

(Extrait abrégé)
Louis Auguste Frédéric Parrot, fils d'Auguste Frédéric Parrot, pasteur à Valentigney, et de Clémence Morel, son épouse, naquit le 3 juin 1814, à cinq heures du matin, et fut baptisé le 16 suivant. Son parrain est Pierre Frédéric Ferrand, marchand à Montbéliard, et sa marraine Louise, fille d'honorable Jacques Lalance, pasteur à Montbéliard.
A.F. Parrot


Pour extrait conforme
Valentigney, 7 mars 1931

L. Ahnne
(Sceau)
Eglise Luthérienne de France


Ce document n'était pas parmi les papiers personnels de l'Ancêtre; il ne lui était pas nécessaire puisque le document civil est le seul qui fut accepté à l'époque.

Il faut noter une légère erreur entre les deux documents: le premier énonce que la naissance eut lieu "... à cinq heures du soir" quand le second mentionne: " ... cinq heures du matin".

La chose n'impliquait pas de motif à difficulté puisque la date du 3 juin demeurait identique.

Si l'Ancêtre était protestant, c'est qu'il était né dans une famille protestante. Et la population de la Franche-Comté était toute protestante.

C'est au début du XVIe siècle que Luther amorça son mouvement religieux et politique. Ce fut Calvin qui l'introduisit en France. Comme Calvin s'était établi dans Genève, voisine de Montbéliard, les princes de ce nom furent des tout premiers à adhérer au nouveau culte. Et la population devait suivre...

L'Ancêtre a toujours dit qu'il était "huguenot", ce qui signifie simplement que ce qualificatif désignait les adhérents de Montbéliard à la Réforme parce qu'un de leurs chefs s'appelait Hugues Bésançon. "Huguenot" n'est qu'un diminutif de "Hugues". Par surcroit, le nom de Bésançon est aussi celui donné à la préfecture du département. En somme, les "Huguenots" étaient des luthériens.

Les documents qui viennent d'être reproduits fournissent la base même de la recherche projetée en vue de déterminer l'ascendance généalogique de l'Ancêtre, en fournissant les noms de ses père et mère. C'était le point de départ nécessaire.

En 1930++, l'objectif était quelque peu audacieux, principalement à distance! Mais il s'agissait de "trouver" la personne résidante au Montbéliard ayant le temps et l'opportunité d'éffectuer la recherche appropriée.

Une lettre au maire de Valentigney fut référée au pasteur Ahnne qui remplissait toutes les "conditions" requises. Mais une correspondance avait déjà été échangée, en 1907, entre Aduire (I-II-1) et l'instituteur Mettetal qui mérite d'être reproduite, même si elle ne fournit pas d'information concernant cette ascendance. Provenant du "milieu", l'information d'ordre général qu'elle procure vaut d'être intégrée.